Sauvegarde de la vallée vivante du Garon
L’association a pour objet la protection des habitants et de l’ensemble du Vivant dans la vallée du Garon et du Mornantet, notamment au vu des projets de barrages écrêteurs de crues.
Notre objectif : sensibiliser à l’écologie et aux comportements responsables et rechercher des solutions concertées efficaces pour lutter à la fois contre les crues, la sècheresse et l'érosion tout en respectant l'environnement.
Voyage d'étude en Slovaquie (28 octobre / 1er novembre)
4 jours intenses dans l'Ouest de la Slovaquie pour rencontrer l'équipe de Waterholistic et ses partenaires universitaires, institutionnels et de terrain, dans des environnements variés : villes, forêts, fermes, ... Nous avons pu approcher plusieurs techniques d'infiltration et de rétention de l'eau de pluie car "chaque goutte compte"... et il faut travailler tous ensemble pour faire face à l'inédit, l'impensable... Les "producers" doivent devenir des "climate changers" : une grande parcelle avec peu d'habitants donne une grande responsabilité pour l'avenir. Il est urgent de mettre à jour les modèles et d'en inventer de nouveaux en "restaurant la pensée"... !
Inondation du Chéron à Brignais !
A la surprise générale, ce n'est pas le Garon mais le ruisseau du Chéron qui a inondé Brignais... La coupe rase (un peu trop rase ?) de toute la végétation sur 1 km, le long de la route de Soucieu, pour les poteaux Enedis de la future centrale photovoltaïque, expliquerait-elle les coulées de boue dans le Cheron et l’inondation du centre-ville ? La destruction de la nature, l'artificialisation des sols... entrainent inévitablement une perte d'infiltration de l'eau dans la nappe et des sédiments qui partent avec des ruissellements de plus en plus intenses et destructeurs. Toutes nos pensées vont aux sinistrés... Faut-il redessiner les cartes des zones inondables ?
C'est pour cette raison que nous demandons d'étudier l'aménagement de l'ensemble des pentes du bassin versant du Garon (pas seulement la ripisylve !) pour les rendre capables de contenir, ralentir et absorber à nouveau l'eau de pluie pour éviter au maximum l'érosion, la sécheresse et les inondations. Un projet-pilote à l'échelle des bassins du Garon et de l'Yzeron pourrait servir d'exemple face aux défis inédits et contradictoires du changement climatique. Gérer les inondations à partir des cours d'eau et des rivières ne suffit plus ! CQFD
FETE DES POSSIBLES à Brignais le 3 octobre (20h) et le 5 octobre (15h/19h) au Briscope et dans le parc de la mairie
Retrouvez-nous, dans le cadre de la Fête des possibles, avec la MJC, le Centre social et des associations de Brignais, du 1er au 5 octobre et tout particulièrement :
jeudi 3 octobre, 20h, au Briscope, ciné-débat gratuit DOBRA VODA (l'eau bonne, en slovaque) sur le petit cycle naturel de l'eau et les solutions holistiques fondées sur la nature, en présence de la réalisatrice, Valérie Valette.
samedi 5 octobre (15h/19h), VILLAGE DES INITIATIVES dans le cadre de la FETE DES POSSIBLES à Brignais, dans le parc de la mairie
Et toute la semaine dans la ville : ateliers citoyens, vélo-parade, fresque du climat, ciné-débats, atelier 2 tonnes, café réparation, jeux... Voir fete-des-possibles.org
A noter aussi le 10 octobre (20h) à l'auditorium de Chaponost, le ciné-débat DOBRA VODA avec Valérie Valette, organisé par l'association Graines de possibles.
SVVG : une association reconnue "d'intérêt général à caractère environnemental". Vos dons sont déductibles des impôts.
Par une décision du 19 juillet 2024, la Direction générale des Finances publiques du Ministère de l'Action et des Comptes publics a confirmé notre association "d'intérêt général à caractère environnemental". Par conséquent, les dons à l'association (sans contrepartie) ouvrent droit à la déduction d'impôt prévue par les articles 200 et 238 bis du CGI.
Vous pouvez contribuer au financement de nos actions pour la Nature via helloasso ou par virement à notre compte dont RIB ci-dessous. Merci !
Par ailleurs, nous avons procédé, cet été, à un recours gracieux auprès de Madame la Préfète du Rhône pour demander expressément le retrait de l'arrêté DDT_SENR_2024 B 62 du 22 mai 2024 portant déclaration d'intérêt général et déclaration pour des travaux de sondage géotechnique, pose d'un piézomètre et reprofilage du Garon sur la commune de Brignais (affiché en mairie de Brignais le 31 mai). N'hésitez pas à nous demander notre dossier très documenté expliquant en quoi ce projet présente des dangers supérieurs au risque visé. Depuis la conception du projet, de nombreuses autres solutions, holistiques et plus adaptées au dérèglement climatique, ont fait leurs preuves, pour lutter non seulement contre les inondations mais aussi contre la sécheresse et l'érosion. Le dossier présente en particulier une synthèse récente de 20 000 études sur l'efficacité et la rentabilité des Solutions fondées sur la Nature (SfN) : 95% d'entre elles concluent à leur supériorité par rapport aux solutions de l'ingénierie classique, face aux catastrophes naturelles. Par ailleurs, leur effet positif conjoint est souligné sur l'adaptation au changement climatique, la santé, la société, l'environnement et la biodiversité. En outre, un programme 2030 opéré par l'Agence Nationale de la Recherche (ANR) et piloté par le CNRS et l'INRAE s'intitule "Solutions fondées sur la Nature : innover avec la nature pour des impacts positifs sur la biodiversité, la société et l'économie". Il souligne en introduction : "Les changements globaux obligent nos sociétés à relever de nombreux défis comme la lutte contre le changement climatique, la gestion des risques naturels, la santé, l'approvisionnement en eau ou encore la sécurité alimentaire. Ces défis nous conduisent à imaginer des options innovantes et durables dont les SfN qui permettent des changements transformateurs et qui sont devenues une priorité de recherche pour la France". C'est dans ce sens que nous continuons à espérer une écoute et une coopération plus étroite avec le SMAGGA. Vous pouvez nous y aider !
Les barrages ne sont pas une solution ! Article du Progrès
Faire face aux crues : "Les barrages ne sont pas une solution"
À la suite des inondations de la semaine dernière, qui ont causé de lourds dégâts, la question d’un barrage sur la Loire en amont de Brives-Charensac est revenue dans le débat. Pour certains, ce serait la solution. Pas pour Roberto Epple, président fondateur du Réseau européen des rivières et de SOS Loire vivante.
Séverine Fabre - 26 oct. 2024 à 06:00 | mis à jour le 26 oct. 2024 à 07:17 - Temps de lecture : 3 min https://www.leprogres.fr/environnement/2024/10/26/faire-face-aux-crues-les-barrages-ne-sont-pas-une-solution
Il y a trente ans, en janvier 1994, Michel Barnier, alors ministre de l’Environnement, enterrait le projet du barrage de Serre-de-la-Farre et lançait le Plan Loire grandeur nature.
Par la suite, à Brives-Charensac, de nombreux travaux étaient lancés dont la mise en œuvre des digues, l’élargissement du lit du fleuve, les seuils…
Sans Plan Loire, "ça aurait pu être pire qu'en 1980"
La semaine dernière, une nouvelle fois, le fleuve Loire a pris ses aises et causé d’importants dégâts sur son passage. Une fois,...
jeudi 10 octobre (20h), ciné-débat DOBRA VODA à l'auditorium de CHAPONOST
Si vous n'avez pas encore vu le film DOBRA VODA sur les petits cycles naturels de l'eau, rendez-vous avec la réalisatrice Valérie Valette et l'association Graines de Possibles jeudi 10 octobre (20h) à l'auditorium de CHAPONOST !
RV samedi 14 septembre au Festival QUI SEME DANSE (St Maurice sur Dargoire) et vendredi soir
Retrouvez-nous pour des moments d'échanges, de jeux et de partage convivial !
Samedi 14 septembre, Festival QUI SEME DANSE à St Maurice sur Dargoire (10h / nuit) et le vendredi soir aussi (tables rondes, concerts, animations...). Voir https://quisemedanse.com/ ou www.facebook.com/events/1251109309182936/1251109309182936/?onload_action=open_invite_flow
UN AVANT-GOÛT DU DESASTRE ! Début des sondages, vallée en Barret...
UN AVANT-GOUT DU DESASTRE !
Des « sondages géotechniques » ont débuté le 15 juillet 2024, dans la vallée en Barret.
Pour préparer et calibrer la construction de 3 barrages-écrêteurs* sur le Garon et le Mornantet, à Brignais, Soucieu / Messimy et Givors, ces simples « forages » annoncent ce que deviendrait cet Espace Naturel Sensible** si ce projet se réalisait en 2027/2029.
Les terribles dégâts infligés ces jours-ci au vallon, au chemin des Amoureux et au Gué donnent un aperçu de ce que pourrait être le chantier prévu sur plusieurs mois.
Cette réserve de biodiversité, de fraicheur et de calme serait retournée, dévastée et finalement ruinée !!!
Aucune mesure compensatoire ne peut remplacer la vitalité et la beauté originelles d'un des derniers « poumons verts » encore préservés aux portes de Lyon !
A l'heure du dérèglement climatique et de ses catastrophes de plus en plus fréquentes, à l'heure de la disparition de la biodiversité et des écosystèmes,
STOP AU MASSACRE DE LA VALLEE DU GARON !
Assez de destruction permanente de la nature pour des « protections » illusoires et dépassées !
Les 3 barrages laisseraient passer le Garon, détourné, canalisé, et leurs réservoirs resteraient à sec dans l'attente de crues difficiles à évaluer.
57 hectares de pelouse vide et bétonnée, condamnés à devenir un futur désert, remplaceraient des écosystèmes vivants et complexes qui servent d'éponge naturelle et qui rafraichissent le micro-climat.
De nombreuses solutions alternatives existent.
Elles ont prouvé leur efficacité depuis plus de dix ans dans plusieurs pays.
ADHEREZ et FAITES ADHERER à L'ASSOCIATION pour renforcer notre action !
« Sauvegarde de la Vallée Vivante du Garon »
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Dossier remis au Premier ministre et à la ministre de la Transition écologique à Givors, le 25 octobre.
Nous avons rencontré Michel Barnier et Agnès Pannier Runacher au centre commercial Givors 2 vallées, vendredi 25 octobre et nous leur avons remis un dossier que le Premier ministre tient dans ses mains, sur la photo du Progrès. Nous osons espérer une réponse... Ci-dessous la lettre d'accompagnement :
Nous connaissons votre engagement pour l'environnement et la véritable vision que
vous avez développée à ce sujet, que ce soit par le programme Life LOIRE GRANDEUR NATURE ou par le fameux fonds d'indemnisation qui porte votre nom.
Vous êtes certainement conscient de l'emballement du changement climatique devenu exponentiel.
Notre association demande le remplacement de 3 barrages-écrêteurs de crue devenus obsolètes, voire dangereux, par un PROJET-PILOTE de GESTION INTEGRALE DE BASSIN qui servirait d'exemple aux niveaux national et international et répondrait aux effets extrêmes et inédits du dérèglement climatique.
Nous nous appuyons sur une étude de cas européenne qui traite, sur un plan de 10 ans,
les problèmes d'inondation, de sécheresse et d'érosion sur un territoire de 7000 km2 :
la région de Kosice, en Slovaquie.
Nous ne contestons pas les compétences des Syndicats de rivière à maîtriser les solutions fondées sur la nature.Même si ces solutions restent pour certains à découvrir et à expérimenter, nous avons la chance dans notre région de compter sur des directeurs techniques et des techniciens de grande qualité qui les appliquent déjà sur le terrain.
Il s'avère juste que certaines des solutions que nous proposons, tirées de cette étude de cas européenne, n'ont pas encore été développées sur le territoire français.
Elles demandent une technicité et une expérience que nous ne possédons pas en France. Elles nécessitent également une compétence et une concertation élargies, sur l'aménagement du territoire, au-delà des seules zones urbanisées et des cours d’eau.
L’ensemble du bassin versant doit être pris en compte pour améliorer la rétention
et l'infiltration des précipitations, aussi bien dans les zones urbaines que rurales, agricoles et naturelles, en particulier sur les pentes boisées jusque-là oubliées.
L’argument selon lequel « les mêmes solutions ne peuvent pas être appliquées partout » n’est pas recevable car, par essence, les solutions fondées sur la nature (recommandées
par l’ONU et reconnues comme toujours plus efficaces que les solutions technologiques
par 20 000 études récentes*) sont justement adaptables au cas par cas. Ce sont des concepts appliqués « sur mesure » aux terrains concernés.
Ces solutions répondent aussi bien à l’infiltration des ruissellements pour améliorer
la recharge en eau du territoire qu’à leur rétention pour contenir les inondations. Elles permettent également de répondre aux sécheresses et à l'érosion des sols, de préserver et renforcer la végétation nécessaire à la biodiversité et au rafraichissement du micro-climat local.
En conséquence, l’association Sauvegarde de la Vallée Vivante du Garon demande que le SMAGGA (Syndicat de Mise en valeur, d’Aménagement et de Gestion du bassin du Garon et ses Affluents) abandonne un projet de barrages devenu obsolète pour développer, en lien avec les autres entités publiques responsables de la gestion du territoire,
un projet-pilote exemplaire dans l'intérêt général face aux défis climatiques.
Nous vous remercions pour votre attention et pour tout l'intérêt que vous pourrez porter à notre proposition alternative.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Premier Ministre ainsi que Mme la Ministre, à l'expression de nos salutations les plus respectueuses et les plus dévouées.
Contact : mongaron2023@gmail.com ; www.sauvegarde-garon.org ; 0660714206.
Extrait du documentaire « Dobra Voda » de Valérie Valette sur une technique aussi simple que complexe à mettre en œuvre sur un territoire-clé dans la gestion des inondations : les pentes (souvent boisées) en amont des cours d'eau :
https://www.youtube.com/watch?v=1C3gQ4QvfBI&feature=youtu.be
La filière professionnelle des Brigades Vertes permet de gérer les terrains naturels à la façon des anciens cantonniers ou garde-champêtres.
* On the cost-effectiveness of Nature-based Solutions for reducing disaster risk
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0048969724046722?via%3Dihub
Plan de restauration hydrologique et biologique de la région de Kosice,
étude de cas à l'échelle européenne :
Prochains comités SMAGGA : refus de notre participation au PTGE !
Malgré nos demandes répétées de participer à tous les comités concernant la gestion de l'eau, le SMAGGA refuse notre présence au comité de Bassin et PTGE (Programme de territoire pour la gestion de l'Eau) qui a lieu mardi 8 octobre (14h/16h) au SMAGGA !
Nous sommes conviés uniquement au PAPI (Programme d'actions pour la prévention des inondations) qui aura lieu le 8 novembre (9h30/12h), alors que les solutions que nous préconisons visent à entretenir notre ressource en eau et notre végétation sur l'ensemble du bassin versant pour contrer bien plus efficacement le dérèglement climatique. Voir notre dossier à Madame la Préfète que le président du SMAGGA refuse de lire...
Nous demandons une réelle écoute et une vraie concertation avec l'ensemble de la population, directement concernée par toutes les questions concernant la gestion globale de l'eau.
Recours gracieux SVVG contre l'arrêté préfectoral d'intérêt général.
Article du PROGRES (19 août 2024)
L’association de Sauvegarde veut faire échec au barrage écrêteur de crue sur le Garon
Fermement opposée au projet d’ouvrages écrêteurs de crue sur le Mornantet (Givors) et le Garon (à La Planche et la vallée en Barret), l’Association de sauvegarde de la vallée vivante du Garon (SVVG) a déposé un recours gracieux auprès de la préfète du Rhône.
Pour faire échec au projet d’ouvrages écrêteurs de crue porté par le Smagga (1) , l’Association vient de saisir la préfète pour qu’elle retire son arrêté portant déclaration d'intérêt général pour des travaux de sondage géotechnique dans la vallée en Barret. Des travaux toujours en cours.
(...)
R. M. - Le Progrès -19 août 2024 à 06:00 | mis à jour le 21 août 2024 à 11:29
T-shirt "Sauvegarde de la Vallée vivante du Garon" !
Nos t-shirts blancs sont en vente au prix coûtant : 10€.
Devant : notre logo en couleur
Derrière : NON aux 3 BARRAGES ! (en rouge)
GESTION NATURELLE DU BASSIN DU GARON (en vert)
www.sauvegarde-garon.org (en bleu)
Tailles du XXL au S (préciser "homme" ou "femme" pour la commande, merci !)
Tel : 0660714206 ou mongaron2023@gmail.com
Un projet contesté
Le SMAGGA projette la création de 3 barrages écrêteurs, depuis la crue historique de 2003.
Ces projets de génie civil importants auraient un impact majeur et destructeur sur la biodiversité en détruisant localement la forêt et en artificialisant les sols. Nous souhaitons une étroite collaboration entre le Smagga et les habitants pour expérimenter d'autres solutions, plus efficaces, compte tenu du dérèglement climatique et de la dégradation des sols.
photo du barrage sur l'Arbresle dont veut s'inspirer le SMAGGA pour son projet de barrage écrêteur sur le Garon
Des solutions synergiques
Nous proposons des méthodes respectueuses de l'environnement qui vont au delà de la gestion ponctuelle des crues, en limitant la sécheresse et l'érosion par ruissellement.
Cette alternative concilie ingénierie et solutions naturelles pour prévenir le risque d'inondation, tout en revitalisant l'environnement et en lui restituant son pouvoir régulateur du climat.
Ces méthodes, testées avec succès dans plusieurs pays dont la Slovaquie, la Norvège, les USA, l'Angleterre... sont envisageables pour le Garon et feraient école en France.
Photo d'une retenue en bois dans un fossé, utilisée dans des projets similaires, inspirés de la nature.
Un mouvement qui prend de l'ampleur
Notre mouvement rassemble plus de 3000 personnes (pétition "Touche pas à mon Garon"). Depuis la création de l'association le 26 mai 2023, notre action consiste à:
-
faire connaitre ce projet de barrages, afin d'en informer les citoyens,
-
promouvoir une alternative écologique, responsable, qui tienne réellement compte des risques de crues tout en revivifiant les sols et la végétation, en souffrance,
-
proposer un cas d'école qui pérennise notre patrimoine et inspire d'autres régions.