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Sauvegarde de la vallée vivante du Garon

L’association a pour objet la protection des habitants et de l’ensemble du Vivant dans la vallée du Garon et du Mornantet, notamment au vu des projets de barrages écrêteurs de crues.

Notre objectif : sensibiliser à l’écologie et aux comportements responsables et rechercher des solutions concertées efficaces pour lutter à la fois contre les crues, la sècheresse et l'érosion tout en respectant l'environnement.

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Ciné-débat DOBRA VODA le 4 avril à St Galmier, le 11 mai à St Chamond. A quand chez vous ?

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Après 3 réunions publiques houleuses, l'avant-projet a été, malgré tout, validé à l'unanimité le 10 avril...

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Les barrages écrêteurs causeraient des dommages irréversibles pour un avantage aléatoire....

Michal Kravcik, hydrologue slovaque

Conférence de Michal Kravcik sur les petits cycles de l'Eau au salon PRIMEVERE le 21 mars 16h45, salle Lumière 9

25.03.2025 Cycle de l'eau 1

Valérie Valette est intervenue à la mairie de Lyon 1er le 25 mars 8h30 à la demande de la commission environnement des avocats de Lyon

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Ciné-débat 7 mars à la Mairie de Chassagny, 21 mars à PRIMEVERE (salle Lumière 10), 4 avril à St Galmier et 11 mai à St Chamond.

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Livre visionnaire de Michal Kravcik en version française augmentée

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Voyage en Slovaquie, octobre 2024

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Voyage en Slovaquie, octobre 2024

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Voyage en Slovaquie, octobre 2024 : maquette infiltration / ruissellement

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Route de Soucieu, après l'inondation du 17 octobre 2024 : forte érosion due à la suppression de la végétation pour installer 30 poteaux Enedis (future centrale photovoltaïque).

AVANT GOUT DU DESASTRE V6 ok_page-0002

Sondages géotechniques réalisés dans la vallée en Barret, Brignais (été 2024). Pas concluants car de nouveaux sondages sont prévus l'été prochain !!!

AVANT GOUT DU DESASTRE V6_page-0001

Pourquoi encore de nouveaux sondages géotechniques l'été prochain 2025 ?!

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Tee-shirts SVVG accessibles à prix coûtant (10€)

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Manifestation contre les barrages écrêteurs de crues et pour des solutions alternatives fondées sur la Nature, pour lutter à la fois contre les inondations, l'érosion, la sécheresse et le dérèglement climatique.

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Le Garon, vu du pont chemin du Gué

Actualités

LE MOT DE NOTRE NOUVELLE PRESIDENTE, VALERIE VALETTE :
Gérer les territoires en protégeant les écosystèmes encore vivants est la priorité absolue.

Bonjour à tous les amoureux du Garon,

Je tiens à remercier les membres de l'association qui me font confiance pour porter avec eux la résistance à la construction des barrages sur le Garon et le Mornantet.

Bien que n'étant pas une habitante de ces vallées (même si des liens affectifs très forts me rattachent à Brignais), je ne peux me résoudre à ce désastre écologique et au sacrifice de ces écosystèmes exceptionnellement préservés à la porte de Lyon.
Partout, à chaque instant, pour de « bonnes mauvaises » raisons, des équilibres naturels sont détruits...
à une époque où leurs capacités d'adaptation et de résilience sont déjà fortement, voire complètement, remises en question par un dérèglement climatique en forte accélération.

Il n'est plus possible de perdre un seul territoire encore naturel, un seul arbre, un seul cours d'eau...

« Ouvrages » est le terme officiel pour désigner des barrages à pertuis ouvert. Dans le principe, ces barrages se veulent vertueux : ils laissent s'écouler la rivière. Mais leur construction nécessite un bouleversement et une dégradation irréversible des sites.

La construction de ces « ouvrages » serait pour le Garon un terrible traumatisme dont il aurait beaucoup de mal à se remettre. Affecté comme tous les cours d'eau locaux par des sécheresses intenses et des crues violentes, il peine déjà à maintenir son bon fonctionnement...

Ses lits mineur et majeur seraient creusés pour décaisser, aplanir et compacter les zones de retenue. Sa faune, sa flore et ses berges boisées et fraiches seraient repoussées au-delà de dizaines d'hectares arti ficialisés.

La fiabilité et la solidité de ces « ouvrages » posent de graves questions. Les pentes boisées et les sols fragilisés fourniraient sans relâche de nouveaux embâcles contre les pertuis. Quelles seraient les conséquences réelles en amont de la retenue de la Planche ? Quel verdict technique vont rendre les nouveaux forages de cet été sur la compatibilité des sols avec une ingénierie aussi lourde ? Quelles seraient les répercussions sur la nappe phréatique alluviale qui alimente un aquifère de 25 millions de m3 et 90 000 personnes en eau potable ? Un aquifère déjà en situation précaire et qui sera de plus en plus sollicité ? Les phénomènes extrêmes peuvent s'avérer encore plus extrêmes et plus fréquents : comment estimer le dimensionnement nécessaire pour leur résister et éviter la catastrophe ultime d'un barrage qui cède ?

La sécurité indispensable à apporter aux habitants de Brignais, voire de Givors, pourrait être assurée plus durablement par des mesures réellement adaptées à un facteur devenu aussi déterminant qu'imprévisible : le changement climatique.

Nous ne sommes qu'au début de ses premières manifestations. Et il dépasse déjà toutes lesprévisions...

Pour répondre à des défis inédits et multiformes, l'ensemble du bassin doit pouvoir exercer à nouveau ses fonctions naturelles et vitales : retrouver des sols qui retiennent et infiltrent l'eau en profondeur, qu'elle soit en excès ou non, et qui la restituent quand elle manque, recréer une véritable couverture végétale, ramener une profusion de biodiversité, maintenir et renforcer un microclimat plus frais et humide... Par tous ces moyens et bien d'autres encore, l'ensemble du territoire doit redevenir une éponge biologique, capable d'absorber les phénomènes extrêmes et leurs ruissellements catastrophiques. Capable aussi de fournir à nouveau une eau abondante pour tous !

Le bassin du Garon est en bon état écologique. Raison de plus pour le conserver intact et augmenter ainsi ses chances, face à un péril annoncé.

C'est aussi la meilleure garantie pour lui de continuer à offrir ses charmes à tous ses amoureux, prêts à le défendre avec tant de détermination.

De tout cœur avec vous et avec leGaron...

Valérie Valette, activiste écologiste contre les barrages, sur la Loire, en Espagne et ailleurs...

https://filmfreeway.com/ValerieVALETTE


PS : après une balade botanique (presque sans pluie !) sur les pas de Clémence Lortet, l'AG du 13 avril a approuvé à l'unanimité le rapport moral et le rapport financier, ainsi que trois nouveaux membres à notre conseil d'administration : Valérie Valette, Valérie Seinera et Eric Revel, qui viennent rejoindre les six autres membres : Nathalie Boaron, trésorière, Christine Bisch, secrétaire, Nadine Maurier, Françoise Granjon, Eric Féquant et Thierry Baudrant. 


A bientôt pour d'autres nouvelles et joyeuses fêtes de Pâques !



"Cycle de l'Eau" du Barreau de Lyon avec Valérie VALETTE, mardi 25 mars 9h/11h30 à la mairie de Lyon 1er, place Sathonay

Intervention de Valérie Valette à la commission « Environnement » du Barreau de Lyon, sur les petits cycles de l'eau et les solutions fondées sur la nature pour limiter à la fois inondation, sécheresse, érosion et dérèglement climatique :


mairie de Lyon 1er, place Sathonay, mardi 25 mars 2025 à 9h 


RDV dès 8h30 pour le petit-déjeuner, et de 9h à 11h pour la conférence, sur place ou en visioconférence. 

Inscription : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfejuuRet2o7WEJGbMWKo8mSESdN8bGvWvw9P2kTbeKfdf9wQ/viewform 

Paru le 6 février 2025 aux éditions Yves Michel : livre-culte CLIMAT ET PETITS CYCLES DE L'EAU, LES SOLUTIONS DU NOUVEAU PARADIGME DE L'EAU, en version française augmentée !

En transformant les territoires naturels en terres cultivées et urbanisées, toujours plus exploitées, l’activité humaine a accéléré le ruissellement des pluies et provoqué l’assèchement des terres. Mais les petits cycles de l'eau, issus de l'évaporation naturelle des écosystèmes, ont été aussi impactés. En les restaurant, il est possible de répondre aux défis contradictoires du changement climatique (sécheresse, inondations, érosion...), de préserver la biodiversité et de recréer des micro-climats plus frais et humides, en contribuant ainsi à la stabilité climatique globale. Les auteurs de cet ouvrage - dont Michal Kravcik, Martin Kovak et Valérie Valette - proposent une étude précise et étayée et donnent des solutions simples, applicables par les institutions. Publié en anglais en 2007, cet ouvrage visionnaire est fondateur d'un large mouvement de prise de conscience et d'action dans le monde entier. Il est plus que jamais d'actualité et propose des solutions simples, applicables par les institutions, les  États, mais aussi par chacun et chacune de nous, pour apaiser le climat et améliorer notre gestion de l’eau. Les nouveaux chapitres ajoutent des constats sur les réussites de ces dernières années. 

www.yvesmichel.org/livre/climat-et-petits-cycles-de-leau/

Raconte-moi la Terre



Les barrages ne sont pas une solution ! Article du Progrès

Faire face aux crues : "Les barrages ne sont pas une solution"

À la suite des inondations de la semaine dernière, qui ont causé de lourds dégâts, la question d’un barrage sur la Loire en amont de Brives-Charensac est revenue dans le débat. Pour certains, ce serait la solution. Pas pour Roberto Epple, président fondateur du Réseau européen des rivières et de SOS Loire vivante.

Séverine Fabre - 26 oct. 2024 à 06:00 | mis à jour le 26 oct. 2024 à 07:17 - Temps de lecture : 3 min https://www.leprogres.fr/environnement/2024/10/26/faire-face-aux-crues-les-barrages-ne-sont-pas-une-solution

Il y a trente ans, en janvier 1994, Michel Barnier, alors ministre de l’Environnement, enterrait le projet du barrage de Serre-de-la-Farre et lançait le Plan Loire grandeur nature.

Par la suite, à Brives-Charensac, de nombreux travaux étaient lancés dont la mise en œuvre des digues, l’élargissement du lit du fleuve, les seuils…


Sans Plan Loire, "ça aurait pu être pire qu'en 1980"

La semaine dernière, une nouvelle fois, le fleuve Loire a pris ses aises et causé d’importants dégâts sur son passage. Une fois,...


ASSEMBLEE GENERALE SVVG dimanche 13 avril 17h à Brignais. Balade botanique à 14h30 sur les traces de Clémence Lortet (suite)...

Vous êtes cordialement invité.e.s à l'AG de l'association SVVG, salle du Garon, 2 bd des sports 69530 Brignais, dimanche 13 avril à 17h. L'AG sera suivie d'un apéritif convivial et précédée à 14h30 d'une balade botanique le long du Garon, sur les traces de la naturaliste célèbre Clémence Lortet, accompagnée par Chloé Laffay et Eric Revel. 


Vous pouvez adhérer à l'association ou renouveler votre adhésion pour participer aux décisions :

Adhésion à l'association - Sauvegarde de la Vallée vivante du Garon


Plus d'info et inscription : 0660714206 ou mongaron2023@gmail.com 



!!! Réunions publiques du SMAGGA 17 mars 19h au Briscope et 24 mars 18h30 à Soucieu, pour valider (ou non !) l'avant-projet des 3 barrages le 10 avril !!!

voir l'article du Progrès : Rhône. À l'ouest de Lyon, un méga-barrage de 15 mètres de haut pour contrer les crues centennales 


Venez faire entendre votre voix ! Refusez ce projet dépassé et écocide, les lundis 17 mars 19h à Brignais 69530 (Briscope) et 24 mars 18h30 à Soucieu en Jarrest 69510 (espace Flora Tristan, 189 route des Coteaux du Lyonnais)  ! 

La réunion publique de Montagny ayant eu lieu le 4 février, le SMAGGA a l'intention de valider les 3 avant-projets de barrages écrêteurs le 10 avril ! 

Les dangers de ces barrages sont nombreux :

- Affaissement, compression, de la nappe phréatique alluviale qui fragilise aussi la stabilité de

l'ouvrage,

- Risque pour les colonnes souterraines d’eau potable,

- Barrages à sec testés seulement lors de la 1ère crue et autres risques potentiels : érosions interne et externe, rétractation, glissement des couches d’argile, malfaçons…

- Déforestation, destruction de la nature (faune, flore, écosystèmes), artificialisation des sols,

assèchement et production de chaleur par la zone artificialisée,

- Travaux gigantesques pendant plus d’un an, carrières, camions, engins, nuisances diverses

- Risques pour les communes en amont (inondations accrues, embâcles…),

- Illusion de sécurité abusive pour les riverains et les décideurs : perte des réflexes de prévention et de réactivité en cas d’alerte, tentation de continuer à construire…

- Mise sous pression par des embâcles qui bouchent le pertuis,

- Sous-dimensionnenent des "ouvrges" face aux phénomènes climatiques extrêmes.

- Nos dernières réserves de biodiversité, de fraicheur et de calme seraient retournées, dévastées et finalement ruinées !

- Aucune mesure compensatoire ne peut remplacer la vitalité et la beauté originelles de ces territoires « éponges » et poumons verts encore préservés aux portes de Lyon !

- A l'heure du dérèglement climatique et de ses catastrophes de plus en plus fréquentes, à l'heure de la disparition de la biodiversité et des écosystèmes, les 3 barrages laisseraient passer la rivière, détournée, canalisée et les réservoirs resteraient à sec dans l'attente de crues difficiles à évaluer.

- Plus de 50 hectares, condamnés à devenir des carrières puis  un futur désert, remplaceraient des écosystèmes vivants et complexes qui servent d'éponge naturelle et qui rafraichissent le micro-climat.


De nombreuses solutions alternatives existent.

Elles ont prouvé leur efficacité depuis plus de dix ans dans plusieurs pays.


OUI A L'ETUDE SERIEUSE D'UN PROJET-PILOTE QUI SERVIRAIT D'EXEMPLE AU NIVEAU NATIONAL, avec des Solutions fondées sur la Nature qui limitent à la fois les inondations, la sécheresse, l’érosion et les températures extrêmes ! 


Venez nous rencontrer aussi au salon PRIMEVERE le 21 mars pour en parler : 

- https://www.salonprimevere.org/programmation/theme/eau-bien-commun/cine-debat-les-nouveaux-paradigmes-de-l-eau

- https://www.salonprimevere.org/programmation/theme/eau-bien-commun/climat-et-petits-cycles-de-l-eau

Article du Progrès, après la réunion de Soucieu : Rhône. À l'ouest de Lyon, un méga-barrage de 15 mètres de haut pour contrer les crues centennales

Ciné-débat DOBRA VODA le 7 mars en MAIRIE de Chassagny. Aussi dans la Loire : les 4 avril à St Galmier et 11 mai à St Chamond.

A l'initiative de l'association Acteurs de nos Beaux Vallons (ABV, ex ADEA), la réalisatrice Valérie VALETTE animera un débat sur les petits cycles de l'eau à l'issue de la projection et dédicacera le livre-culte "Climat et petits cycles de l'eau, les solutions du nouveau paradigme de l'eau", co-écrit avec l'hydrologue slovaque Michal Kravcik et plusieurs experts. Un verre de l'amitié clôturera la soirée. 

Le film explique de manière pédagogique comment lutter à la fois contre le dérèglement climatique, les inondations, la sécheresse et l'érosion en restaurant les petits cycles de l'eau, issus de l'évaporation naturelle des écosystèmes. Des solutions simples, inspirées de la nature, ont fait leurs preuves dans plusieurs pays. 


Le ciné-débat aura lieu aussi dans la Loire, organisé par le collectif Partag'Eau :

  • le 4 avril (20h) au cinéma Le Colisée, 5 bd Gabriel Cousin 42330 Saint Galmier

  • le 11 mai (18h) au cinéma Veo Grand Lumière, 2 rue Maurice Bonnevialle 42400 Saint Chamond. 


Dossier remis au Premier ministre et à la ministre de la Transition écologique à Givors, le 25 octobre.

Nous avons rencontré Michel Barnier et Agnès Pannier Runacher au centre commercial Givors 2 vallées, vendredi 25 octobre et nous leur avons remis un dossier que le Premier ministre tient dans ses mains, sur la photo du Progrès. Nous osons espérer une réponse... Ci-dessous la lettre d'accompagnement :


Nous connaissons votre engagement pour l'environnement et la véritable vision que
vous avez développée à ce sujet, que ce soit par le programme Life LOIRE GRANDEUR NATURE ou par le fameux fonds d'indemnisation qui porte votre nom.

Vous êtes certainement conscient de l'emballement du changement climatique devenu exponentiel.

Notre association demande le remplacement de 3 barrages-écrêteurs de crue devenus obsolètes, voire dangereux, par un PROJET-PILOTE de GESTION INTEGRALE DE BASSIN qui servirait d'exemple aux niveaux national et international et répondrait aux effets extrêmes et inédits du dérèglement climatique.

Nous nous appuyons sur une étude de cas européenne qui traite, sur un plan de 10 ans,
les problèmes d'inondation, de sécheresse et d'érosion sur un territoire de 7000 km2 :
la région de Kosice, en Slovaquie.

Nous ne contestons pas les compétences des Syndicats de rivière à maîtriser les solutions fondées sur la nature.Même si ces solutions restent pour certains à découvrir et à expérimenter, nous avons la chance dans notre région de compter sur des directeurs techniques et des techniciens de grande qualité qui les appliquent déjà sur le terrain.

Il s'avère juste que certaines des solutions que nous proposons, tirées de cette étude de cas européenne, n'ont pas encore été développées sur le territoire français.
Elles demandent une technicité et une expérience que nous ne possédons pas en France. Elles nécessitent également une compétence et une concertation élargies, sur l'aménagement du territoire, au-delà des seules zones urbanisées et des cours d’eau.

L’ensemble du bassin versant doit être pris en compte pour améliorer la rétention
et l'infiltration des précipitations, aussi bien dans les zones urbaines que rurales, agricoles et naturelles,
en particulier sur les pentes boisées jusque-là oubliées.

L’argument selon lequel « les mêmes solutions ne peuvent pas être appliquées partout » n’est pas recevable car, par essence, les solutions fondées sur la nature (recommandées
par l’ONU et reconnues comme toujours plus efficaces que les solutions technologiques
par 20 000 études récentes*) sont justement adaptables au cas par cas. Ce sont des concepts appliqués « sur mesure » aux terrains concernés.

Ces solutions répondent aussi bien à l’infiltration des ruissellements pour améliorer
la recharge en eau du territoire qu’à leur rétention pour contenir les inondations. Elles permettent également de répondre aux sécheresses et à l'érosion des sols, de préserver et renforcer la végétation nécessaire à la biodiversité et au rafraichissement du micro-climat local.

En conséquence, l’association Sauvegarde de la Vallée Vivante du Garon demande que le SMAGGA (Syndicat de Mise en valeur, d’Aménagement et de Gestion du bassin du Garon et ses Affluents) abandonne un projet de barrages devenu obsolète pour développer, en lien avec les autres entités publiques responsables de la gestion du territoire,
un projet-pilote exemplaire dans l'intérêt général face aux défis climatiques.

Nous vous remercions pour votre attention et pour tout l'intérêt que vous pourrez porter à notre proposition alternative.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Premier Ministre ainsi que Mme la Ministre, à l'expression de nos salutations les plus respectueuses et les plus dévouées.


Contact : mongaron2023@gmail.com ; www.sauvegarde-garon.org ; 0660714206.


Extrait du documentaire « Dobra Voda » de Valérie Valette sur une technique aussi simple que complexe à mettre en œuvre sur un territoire-clé dans la gestion des inondations : les pentes (souvent boisées) en amont des cours d'eau :

https://www.youtube.com/watch?v=1C3gQ4QvfBI&feature=youtu.be

La filière professionnelle des Brigades Vertes permet de gérer les terrains naturels à la façon des anciens cantonniers ou garde-champêtres.

* On the cost-effectiveness of Nature-based Solutions for reducing disaster risk

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0048969724046722?via%3Dihub

Plan de restauration hydrologique et biologique de la région de Kosice,
étude de cas à l'échelle européenne :

https://climate-adapt.eea.europa.eu/fr/metadata/case-studies/landscape-and-watershed-recovery-programme-for-the-kosice-region-of-slovakia?set_language=fr

Lettre ouverte aux élus du SMAGGA en vue du vote du 10 avril : Les ouvrages écrêteurs protègeraient-ils les habitants ?

Monsieur le Maire de Brignais et Président du SMAGGA, Mesdames et Messieurs les élus,

Le 10 avril, vous aurez à vous prononcer sur la validation (ou non) de l’avant-projet de trois barrages écrêteurs sur le Garon et le Mornantet. Nous souhaitons apporter à votre réflexion des éléments qui nous semblent essentiels pour une décision éclairée et que nous n’avons pas eu la possibilité de vous exposer, lors de la réunion publique de Brignais.

Ce projet date de plus de 20 ans. Hélas pour nous tous, les solutions d’ingénierie classique qu’il prône ne sont plus d’actualité dans un monde où les techniques évoluent, tout comme l’état des sols et des écosystèmes et les épisodes climatiques, de plus en plus imprévisibles, aussi bien par leur intensité que par leur localisation. La « protection » assurée par ces barrages écrêteurs serait illusoire et dangereuse.

Le barrage de Givors serait entièrement en béton, au milieu d’une forêt. Celui de Soucieu serait trois fois plus imposant que celui de Brignais et causerait d’énormes dégâts. Au total, ce sont 50 hectares d’éponges naturelles qui seraient artificialisés, servant en grande partie de carrières pour les barrages. Nous focaliserons néanmoins votre attention sur la vallée en Barret qui nous semble réunir le maximum de risques, bien supérieurs aux avantages espérés pour prévenir une crue « centennale » éventuelle qui se déverserait en amont… ou en aval… du barrage.

Comme vous l’avez-vous-mêmes reconnu, l’inondation du 17 octobre à Brignais a été causée non par le Garon mais par le Chéron, la route de Soucieu, transformée en torrent de boue, et le Merdanson. De nombreux ruisseaux de la région ont surpris par leur virulence, insoupçonnée jusque-là, remettant en question les repères et les calculs habituels sur les ruissellements.

Refusant de revoir votre projet à l’aune des enseignements du 17 octobre (encore non publiés), vous persistez à vouloir obstruer la vallée en Barret par une digue de 175 m de long, 8 m de haut et 40 m de large, à 70 m des premières maisons, pour retenir une estimation de 250 000 tonnes d’eau. Pour ce faire, « l’ouvrage » que vous allez jusqu’à appeler avec légèreté un « talus » (!) créerait une sécurité illusoire et viendrait totalement dénaturer un site exceptionnel sensible et protégé. Vous oubliez de préciser qu’il faudrait creuser dans le lit du Garon, à l’aplomb du barrage, une tranchée de 180 m de long et 40 m de large sur au moins 2 m de profondeur, pour ancrer le barrage. De plus, on ne sait encore pas où cette terre serait stockée, en attendant la construction du barrage lui-même. Cette dernière nécessiterait l’apport de 95 000 m3 de terre argileuse : vous envisagez de prélever cette terre non seulement dans la vallée mais aussi dans le lit du Garon, après avoir dévié son cours actuel sur plus de 4 km, sans être certains que les alluvions seraient adaptées à ce projet démentiel. Oui, le terme est justifié.

Tout d’abord, vos arguments financiers manquent de cohérence. L’Europe a libéré 4 milliards d’euros de crédits pour venir en aide aux populations sinistrées. Les frais annoncés (plus de 80 millions, comparés aux 20 millions estimés du projet, chiffre à réévaluer) ne sont que des simulations de cabinets d’assurance. Vous n’avez pas pu nous indiquer clairement le coût réel supporté par la commune en 2003. A l’époque, l’expertise de la Sogreah – que vous refusez de reconnaître, invoquant avec ironie de « faux bruits » - soulignait que « trois dysfonctionnements importants » avaient aggravé l’inondation. Vous évoquez d’éventuelles majorations d’impôts : elles interviendraient de toute façon en raison du reste à charge du coût, totalement incertain, de la construction. Des sondages supplémentaires sont prévus l’été prochain, preuves que plusieurs interrogations demeurent sur la nature du sol et les risques.

Par ailleurs, vous parlez peu de la destruction du biotope et des risques de pollution de l’eau, avec le curage du lit de la rivière sur 4 km de long, 200 m de large et 1,5 m de profondeur, alors que la nappe phréatique alluviale est à peine à 50 cm en dessous. Par ailleurs, 6120 rotations au moins de camions et d’engins lourds sont prévues sur des routes actuellement réservées aux riverains, pendant plusieurs mois. Des centaines d’arbres, pour certains centenaires, seraient arrachés, alors qu’ils contribuent à l’équilibre naturel du site et du climat. Le chemin de Barret serait réhaussé de 1,60 m et le chemin des amoureux se verrait affublé d’un escalier de 50 marches qui enjamberait le « talus » de 8 m : quid des personnes à mobilité réduite ?

Un autre de vos arguments : « Ce n’est pas bien grave, ce sont des prés à chevaux ! »  En fait, il s’agit avant tout d’un espace naturel sensible (ENS) et d’une zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) à protéger, inscrites au plan local d’urbanisme (PLU).

Lors des réunions publiques, vous n’avez pas répondu aux remarques qui vous dérangeaient. A aucun moment vous n’avez parlé de l’entretien même du lit du Garon, du contrôle des travaux par un cabinet extérieur, de l’entretien des barrages, des risques d’embâcles (éludés) dans le pertuis... L

a directrice du SMAGGA a juste indiqué qu’il faudrait étaler certains coûts sur 8 ans.

A aucun moment vous n’avez étudié sérieusement la possibilité de protéger les habitants par des solutions fondées sur la nature qui ont fait leurs preuves ailleurs, sans dommages environnementaux, et par des systèmes d’alerte plus performants, des exercices réguliers de prévention et d’évacuation... Un projet-pilote mieux adapté au dérèglement climatique pourrait servir d’exemple pour d’autres bassins.

Au final, le SMAGGA maintient à tout prix un projet dépassé, excessivement coûteux pour les habitants et la nature, au financement incertain lié à nombre d’inconnues :

- Les risques réels de pollution durable des sols et de l’eau et de rupture si 1e crue +++,

- l’incertitude, totale à ce jour, sur la résistance du sous-sol appelé à accueillir des milliers de tonnes de remblais compactés,

- la possibilité de trouver les « bonnes terres » localement avec 18 nouveaux sondages jusqu’à l’Auberge du Garon, voire plus loin en amont, ainsi que, sous le futur barrage, 5 foragesdont la réalisation est liée à un accord de la Préfecture et de la police de l’eau, selon les arrêtés ministériels en vigueur et sous réserve que la nappe ne soit pas impactée. Et cela est totalement contradictoire puisqu’il s’agit de savoir au plus profond où sont les « bonnes terres »,

- l’accord des propriétaires terriens à indemniser selon des critères discutables et non réellement abordés,

- le calcul approximatif du temps de retenue des eaux et des volumes, selon des critères à préciser,

- le nom du cabinet de contrôle et d’assistanceà la maitrise d’ouvrage totalement indépendant pour renseigner le maire qui doit lui-même informer la population.

En conclusion, Monsieur le Maire, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les élus, nous faisons appel à votre discernement, votre volonté de concertation et votre responsabilité pour vous interroger sérieusement sur le bien-fondé d’une décision prématurée concernant cet avant-projet plus que sommaire, compte tenu des enjeux et du côté irréversible des effets.

Tant que vous n’aurez pas répondu aux attentes légitimes et documentées de la population, vous trouverez en face de vous des personnes conscientes des dangers réels dans un environnement remarquable et changeant, convaincues de l’inadéquation de ce dossier.

Brignais, le 4 avril 2025

L’association SAUVEGARDE DE LA VALLEE VIVANTE DU GARON, reconnue d’intérêt général.

www.sauvegarde-garon.org ; mongaron2023@gmail.com


PS : malgré notre mise en garde, l'avant-projet sommaire des trois barrages écrêteurs a été validé à l'unanimité des élus du SMAGGA, le 10 avril. 


Rencontre exceptionnelle avec Michal KRAVCIK au salon PRIMEVERE le 21 mars ! Conférence, ciné-débat et dédicace.
Vous pourrez rencontrer l’hydrologue slovaque Michal KRAVCIK vendredi 21 mars (16h45, salle Lumière 9), au salon PRIMEVERE (Eurexpo), pour une conférence-débat exceptionnelle d’1h1/2 sur les petits cycles de l’eau ! 
https://www.salonprimevere.org/programmation/theme/eau-bien-commun/climat-et-petits-cycles-de-l-eau


Et aussi voir ou revoir DOBRA VODA : ciné-débat vendredi 21 mars aussi (12h30, salle Lumière 10). 
https://www.salonprimevere.org/programmation/theme/eau-bien-commun/cine-debat-les-nouveaux-paradigmes-de-l-eau

L’association SVVG sera présente pendant les trois jours (21/23 mars) sur le stand de la Sauvegarde des coteaux du Lyonnais (SCL). 

Michal et Valérie dédicaceront leur livre CLIMAT ET PETITS CYCLES DE L’EAU, LES SOLUTIONS DU NOUVEAU PARADIGME DE L’EAU, en version française augmentée, aux éditions Yves Michel.

Voyage d'étude en Slovaquie (28 octobre / 1er novembre)

4 jours intenses dans l'Ouest de la Slovaquie pour rencontrer l'équipe de Waterholistic et ses partenaires universitaires, institutionnels et de terrain, dans des environnements variés : villes, forêts, fermes, ... Nous avons pu approcher plusieurs techniques d'infiltration et de rétention de l'eau de pluie car "chaque goutte compte"... et il faut travailler tous ensemble pour faire face à l'inédit, l'impensable... Les "producers" doivent devenir des "climate changers" : une grande parcelle avec peu d'habitants donne une grande responsabilité pour l'avenir. Il est urgent de mettre à jour les modèles et d'en inventer de nouveaux en "restaurant la pensée"... !

Inondation du Chéron à Brignais !

A la surprise générale, ce n'est pas le Garon mais le ruisseau du Chéron qui a inondé Brignais... La coupe rase (un peu trop rase ?) de toute la végétation sur 1 km, le long de la route de Soucieu, pour les poteaux Enedis de la future centrale photovoltaïque, expliquerait-elle les coulées de boue dans le Cheron et l’inondation du centre-ville ? La destruction de la nature, l'artificialisation des sols... entrainent inévitablement une perte d'infiltration de l'eau dans la nappe et des sédiments qui partent avec des ruissellements de plus en plus intenses et destructeurs. Toutes nos pensées vont aux sinistrés... Faut-il redessiner les cartes des zones inondables ?


C'est pour cette raison que nous demandons d'étudier l'aménagement de l'ensemble des pentes du bassin versant du Garon (pas seulement la ripisylve !) pour les rendre capables de contenir, ralentir et absorber à nouveau l'eau de pluie pour éviter au maximum l'érosion, la sécheresse et les inondations. Un projet-pilote à l'échelle des bassins du Garon et de l'Yzeron pourrait servir d'exemple face aux défis inédits et contradictoires du changement climatique. Gérer les inondations à partir des cours d'eau et des rivières ne suffit plus ! CQFD

Un projet contesté

Le SMAGGA projette la création de 3 barrages écrêteurs, depuis la crue historique de 2003.

Ces projets de génie civil importants auraient un impact majeur et destructeur sur la biodiversité en détruisant localement la forêt et en artificialisant les sols. Nous souhaitons une étroite collaboration entre le Smagga et les habitants pour expérimenter d'autres solutions, plus efficaces, compte tenu du dérèglement climatique et de la dégradation des sols. 

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photo du barrage sur l'Arbresle dont veut s'inspirer le SMAGGA pour son projet de barrage écrêteur sur le Garon

Des solutions synergiques

Nous proposons des méthodes respectueuses de l'environnement qui vont au delà de la gestion ponctuelle des crues, en limitant la sécheresse et l'érosion par ruissellement. 

Cette alternative concilie ingénierie et solutions naturelles pour prévenir le risque d'inondation, tout en revitalisant l'environnement et en lui restituant son pouvoir régulateur du climat.

Ces méthodes,  testées avec succès dans plusieurs pays dont la Slovaquie, la Norvège, les USA, l'Angleterre... sont envisageables pour le Garon et feraient école en France.​

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Photo d'une retenue en bois dans un fossé, utilisée dans des projets similaires, inspirés de la nature.

Un mouvement qui prend de l'ampleur

Notre mouvement rassemble plus de 3000 personnes (pétition "Touche pas à mon Garon"). Depuis la création de l'association le 26 mai 2023, notre action consiste à:  

  • faire connaitre ce projet de barrages, afin d'en informer les citoyens,

  • promouvoir une alternative écologique, responsable, qui tienne réellement compte des risques de crues tout en revivifiant les sols et la végétation, en souffrance,

  • proposer un cas d'école qui pérennise notre patrimoine et inspire d'autres régions.

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